Contenu
Baromètre du travail
Les employés suisses accordent de l'importance au sport
Conscients que la work-life balance est essentielle à une vie saine, les travailleurs helvétiques accordent notamment de l’importance aux activités sportives. Beaucoup plus que leurs homologues d’autres pays, ils estiment qu’être en forme relève de leur propre responsabilité, selon le dernier Baromètre du travail de Randstad.
Image
Le maintien des performances professionnelles passe par une bonne santé physique, selon les travailleurs helvétiques. Photo: 123RF
L’étude, menée dans 33 pays auprès de 405 salariés (par pays), montre que 96% des employés suisses considèrent que l’équilibre entre vie professionnelle et familiale est « une base indispensable pour mener une vie saine », indique la société dans un communiqué. A l’échelle internationale aussi, ce pourcentage est élevé (93%).
Le sport est l’un des moyens privilégiés pour parvenir à cet équilibre, estiment les Helvètes. Notamment parce qu’un entraînement régulier améliore leur rendement au travail. C’est du moins l’avis de 66% d’entre eux.
Japonais aux antipodes
Interrogés spécifiquement sur leur forme physique, 87% des Suisses ont répondu que son maintien n’incombait pas à leur employeur. A l’inverse, les Japonais sont 44% seulement à partager cette opinion.
En terres helvétiques, près d’un tiers des patrons mettent à disposition de leur personnel des installations sportives au sein même de l’entreprise ou participent au frais d’un abonnement de fitness. Par contre, ils sont seulement 24% à autoriser leurs employés à s’entraîner pendant les heures de travail.
Du côté du maintien de leur santé mentale, les salariés suisses peuvent compter dans 34% des cas sur un soutien de leur employeur. Ce coup de pouce prend la forme de mise à disposition de coachs professionnels ou de mentors.
82% de taux de satisfaction
Sollicités par leur personnel pour un congé lié à des raisons personnelles ou familiales, les employeurs helvétiques se montrent conciliants. Dans 81%, la demande reçoit une réponse positive. Selon le baromètre, seuls 23% des salariés affirment ne pas avoir le droit de s’absenter pour soigner un membre de leur famille qui serait malade.
Même si les employés suisses bénéficient inégalement du soutien de leur patron en ce qui concerne leurs activités sportives, leur santé mentale ou leurs congés, ils n’en sont pas moins heureux au travail. Avec un taux de satisfaction de 82%, ils dépassent tous les autres pays passés sous revue par Randstad. Suivent les salariés mexicains, malaisiens et autrichiens. En queue de peloton, les Japonais n’affichent que 42%.