Etude sur les salaires

Les responsables RH suisses sont les mieux payés au monde

Les spécialistes suisses des ressources humaines sont les mieux payés au monde. Selon une étude menée par la société Michael Page, les responsables RH exerçant une fonction dirigeante (vice-président RH et directeur RH) touchent en moyenne 166'000 euros par an en terres helvétiques, contre 155'000 euros en Australie et 134'000 au Brésil. En queue de peloton figurent la Turquie (80'000 euros) et le Portugal (75'000 euros).

A l'échelle des responsables RH senior et des HR Business Partners aussi, c'est la Suisse qui monte sur la première marche du podium, avec des rémunérations se chiffrant en moyenne à 122'000 euros. Suivent l'Australie (105'000 euros), l'Autriche (93'000 euros) et les Etats-Unis ((92'000 euros).

Si l'on zoome sur les ressources humaines helvétiques, on constate une différence entre les salaires des spécialistes actifs dans des multinationales et de ceux qui oeuvrent au sein de PME. Dans ces dernières, le directeur RH d'une société du secteur financier gagne en moyenne 200'000 francs (bonus non compris), contre 150'000 pour le responsable RH et 110'000 pour le spécialiste RH. Toujours à l'échelle des PME du secteur financier, le spécialiste paie touche en moyenne 100'000 francs.

Du côté des multinationales suisses, la rémunération moyenne (bonus non compris) d'un vice-président des ressources humaines avoisine les 285'000 francs dans le secteur financier. Elle est légèrement plus élevée (295'000 francs) dans la santé mais inférieure dans les services aux entreprises (270'000 francs) et l'industrie/production (275'000 francs). Quant au directeur RH, il touche 240'000 francs (dans le domaine de la finance), alors que le RH Business Partner actif au siège régional de l'entreprise gagne en moyenne 160'000 francs.

"L’évolution des salaires reste stable dans les métiers des ressources humaines, bien qu’une légère tendance à la baisse apparaisse pour certaines fonctions", commente Charles Franier, Directeur Exécutif chez Michael Page. "La saturation du marché suisse en termes de candidats, un phénomène dont les employeurs sont conscients, en est l’explication principale. D’une part, les employeurs peuvent trouver assez facilement des profils correspondant aux critères de sélection, tout en respectant les budgets. D’autre part, les candidats n’espèrent plus obtenir de fortes augmentations de salaires et doivent parfois même supporter quelques baisses."

En ce qui concerne spécifiquement les positions managériales, une tendance à la hausse est néanmoins à souligner: "Malgré un grand nombre de candidats, les talents sont rares. Les employeurs recherchent effectivement des profils fidèles à l’entreprise et les candidats changeant de postes tous les 2 ou 3 ans sont donc fréquemment désavoués. Par conséquent, lorsqu’un véritable talent est découvert, les employeurs n’hésitent pas à mettre la main au porte-monnaie", explique M. Franier.
 
 

commenter 0 commentaires HR Cosmos
Texte: hrtoday.ch
Plus d'articles de hrtoday.ch

Cela peut aussi vous intéresser