21.11.2017

La hausse du nombre d'actifs occupés bénéficie surtout aux hommes

Le nombre d'actifs occupés a augmenté de 1% sur un an en Suisse au troisième trimestre 2017. La progression a toutefois essentiellement concerné les hommes. Le taux de chômage au sens de la définition du Bureau international du travail (BIT) a dans le même temps fléchi de 0,1 point de pourcentage à 5%.

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(ats) A fin septembre, le nombre d'actifs occupés a ainsi dépassé les 5 millions de personnes (5,017 millions précisément). Le nombre d'hommes a progressé de 1,6%, alors que celui des femmes s'accroissait en parallèle de 0,1%, a indiqué l'Office fédéral de la statistique (OFS).

En termes d'équivalents plein temps (EPT), une fois les postes convertis en emplois à 100%, la hausse globale se situe à 0,9% (hommes: + 1,2%; femmes: + 0,5%). Après correction des variations saisonnières, le nombre d'actifs occupés a augmenté de 0,2% entre les 2e et 3e trimestre 2017. Il en est allé de même pour celui exprimé en EPT.

Par nationalités, le nombre de salariés étrangers a progressé de 3%, celui des Suisses demeurant stable. La main-d'oeuvre étrangère a augmenté plus fortement chez les travailleurs détenteurs d'une autorisation de séjour (permis B ou L, en Suisse depuis douze mois ou plus: +3,9%), suivis par ceux au bénéfice d'une autorisation de courte durée (permis L, en Suisse depuis moins de douze mois: +3,7%).

Temps partiel en hausse

En 3e position figurent les frontaliers (permis G: +3,1%). Ils sont suivis par les titulaires d'une autorisation d'établissement (permis C: + 1,9%).

Le nombre de salariés à temps partiel se montait à 1,670 million au 3e trimestre, soit une hausse de 16'000 employés sur un an. Parmi ceux-ci, 355'000 étaient en sous-emploi, c'est-à-dire qu'ils souhaitaient travailler plus. Le taux de sous-emploi a atteint 7,3% entre juillet et fin septembre, en progression de 0,3 point de pourcentage sur un an.

En ce qui concerne le taux de chômage, il est ressorti en baisse à 5% de la population active en Suisse au sens de la définition du BIT, soit 243'000 chômeurs (-4000). A titre de comparaison, il a reculé de 8,2% à 7,3% dans les 28 pays de l'Union européenne (UE) et de 9,6% à 8,7% dans la zone euro.

Corrigé des variations saisonnières, le taux de chômage sur sol helvétique a légèrement progressé par rapport au trimestre précédent. Il est passé de 4,7% à 4,8%. Entre le premier et le deuxième trimestre de 2017, il avait affiché un repli.

Repli du chômage des jeunes

Le chômage des jeunes a, lui, reculé de 11,2% à 10,5% au premier trimestre de cette année. Sur la même période, le taux de chômage des 15-24 ans s'est aussi contracté dans l'UE (de 18,5% à 16,6%) et dans la zone euro (de 20,4% à 18,6%)", précise l'OFS.

Si le chômage a très légèrement augmenté auprès de 25 à 49 ans passant de 4,7% à 4,8%, il a diminué chez les 50 à 64 ans de 3,7 à 3,5%. Le nombre de personnes sans emploi a reculé auprès des hommes de 4,9% à 4,6%, mais a faiblement crû pour les femmes de 5,3 à 5,4%.

Le taux de chômage BIT ne s'est que légèrement contracté de 3,9 à 3,8% chez les Suisses. Il a en revanche diminué plus fortement dans la population étrangère, basculant de 8,6 à 8,1%. Au 3e trimestre 2017, ce taux s'établissait à 6,1% auprès des ressortissants de l'UE - 28/AELE et de 13,1% pour les personnes en provenance de pays tiers.

Le temps passé à rechercher un emploi a également baissé. Ainsi, la durée médiane du chômage s'est raccourcie de 257 à 225 jours. Et la part de chômeurs de longue durée (1 an ou plus) au total a reculé de 39,6 à 37,9%. Leur nombre s'est réduit de 98'000 à 92'000 personnes.