Quelque 200 firmes ont rejoint Nestlé pour soutenir les jeunes
Plus de 8000 jeunes ont été engagés par Nestlé depuis le lancement, en novembre 2013, de son programme de lutte contre le chômage en Europe pour les moins de 30 ans. Quelque 200 sociétés ont décidé de participer à ce projet.
Lausanne (ats) L'initiative "Nestlé needs YOUth" prend de l'ampleur. La multinationale a fait le point à Vevey sur cet ambitieux projet qui vise la création de 20'000 emplois, apprentissages et stages pour des jeunes de moins de 30 ans sur le vieux continent d'ici 2016.
"Quelque 200 entreprises ont rejoint notre alliance", s'est réjoui Laurent Freixe, vice-président exécutif de Nestlé et directeur de la zone Europe. Objectif de la nouvelle "Alliance for YOUth": la création de 100'000 places pour des jeunes en Europe dans les prochaines années.
"Nous sommes contactés par des petites entreprises comme des grandes, et nous croyons à l'effet boule de neige", a ajouté Laurent Freixe. Face à un taux de chômage moyen des jeunes en Europe évalué à 22% , le directeur de la zone Europe est clair. "Les chiffres parlent d'eux-mêmes, ils sont effrayants. Mais nous avons besoin de la nouvelle génération pour nous construire".
José Lopes, vice-président exécutif du groupe et directeur des opérations a abondé: "nous voulons créer un environnement où les entreprises sont prêtes à prendre le risque d'engager des jeunes pour leur premier job".
Modèle suisse
Présent à Vevey, le secrétaire d'Etat à la formation et l'éducation, Mauro Dell'Ambrogio a salué cette démarche des entreprises. Et de mettre en avant le modèle suisse "basé sur un engagement volontaire des employeurs qui ne se reposent pas sur l'Etat". "Car il y a des limites aux tâches de l'Etat", a-t-il déclaré.
Si la Suisse s'en sort bien en comparaison européenne, avec un taux de chômage des jeunes d'un peu plus de 3%, c'est "notamment grâce à son modèle dual de formation professionnelle", a-t-il par ailleurs estimé.
Grands groupes
Nestlé s'est engagé à ce que 2000 des 20'000 places créées le soient en Suisse. Reste que si la multinationale fournit des chiffres quant aux places qu'elle développera dans le cadre de ce programme, elle ne se mêle pas des affaires des autres membres de l'alliance. A chacun de communiquer ses statistiques, s'il le souhaite.
Parmi les sociétés partenaires, on peut citer Adecco, La Poste, Facebook, Google, Nielsen, Amag ou encore Twitter.