Voyages d'affaires

De plus en plus de problèmes de santé sont recensés

Les voyageurs d'affaires sont de plus en plus exposés à des problèmes de santé. International SOS invite les entreprises à davantage investir dans la préparation des séjours à l'étranger de leurs employés.

Dans l'édition 2014 de son HealthMap, le leader mondial des services de santé et sécurité indique qu'un nombre croissant de salariés sont envoyés dans des pays dont le danger sanitaire est qualifié d'élevé, voire d'extrême. Ainsi, plus de 40% des cas médicaux recensés concernaient de telles régions en 2013, contre 25% en 2010. Or, selon une autre étude d'International SOS, près de 50% des voyageurs hospitalisés dans un pays à haut risque nécessitent une évacuation médicale. Dans les zones à risque extrême, la part grimpe à 80%.

Sur les 628 entreprises sondées pour les besoins de l'étude, seules 32% conduisent une évaluation des risques avant la mission. Le directeur médical d'International SOS pour l'Europe centrale, Stefan Esser, avertit: "Notre message est clair. Si vous n'avez pas pensé à préparer vos voyageurs et n'avez pas encore de programme en place pour le faire, il est temps d'agir." Le médecin précise que de nombreuses hospitalisations et évacuations sont entraînées par des causes évitables.

Parmi les mesures préconisées figurent une préparation des voyageurs incluant une évaluation des risques, une formation et des bilans de santé. Des programmes spécifiques, tel que le dépistage des maladies du coeur ou des sessions de formation sur la prévention des infections causées par les piqûres de moustiques, devraient être mis sur pied. Selon les spécialistes, 11% des cas médicaux survenus dans les pays à risque extrême sont en lien avec des accidents cardiovasculaires. Le pourcentage est le même pour les maladies infectieuses telles que paludisme ou dengue.

A l'image des années précédentes, les blessures, les problèmes respiratoires et les ennuis gastro-intestinaux ont figuré en 2013 sur le podium des raisons poussant les voyageurs d'affaires à demander une aide médicale. La part d'hommes et de femmes ayant subi des désagréments sanitaires était à peu près égale en ce qui concerne les moins de 40 ans. Au-delà de cet âge, le nombre d'hommes ayant fait appel à International SOS était deux fois plus grand que celui des femmes. Ils sont en effet davantage susceptibles d'être blessés à l'étranger, d'y avoir un problème cardiovasculaire ou de souffrir de maladies transmises infectieuses.

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Texte: hrtoday.ch
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