Droit du travail

Une manager sanctionnée pour un clic de trop sur Facebook

C’est un clic de souris dont elle se mordra longtemps les doigts. A l’issue d’une séance de travail pour le moins tendue, une manager australienne a biffé l’une de ses employées de sa liste d’amis sur Facebook.

Deux ans plus tard, une juge a retenu ce geste – parmi d’autres – comme preuve de harcèlement moral contre l’employée en question. Cette affaire, relatée notamment par le quotidien «Le Temps», fait couler beaucoup d’encre sur la Toile.

Alors que certains observateurs y vont de leur commentaire rassurant – tel ce juriste américain qui, sur le site CNBC, affirme que la simple suppression d’amitié sur un réseau social ne peut aboutir à une sanction -, d’autres mettent de l’huile sur le feu: sur Entrepreneur.com, on avertit les patrons que ce cas australien crée un précédent, donc qu’il faudra à l’avenir faire preuve d’une prudence extrême dans les interactions électroniques avec leurs subordonnés.

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Texte: hrtoday.ch
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