Médias: Ringier et syndicats s'accordent sur la saisie du temps de travail
Ringier et les syndicats Impressum et Syndicom ont trouvé un accord sur la saisie du temps de travail des journalistes. Les syndicats avaient porté plainte contre le groupe de presse zurichois pour violation de la loi sur le travail.
Zurich (ats) Les négociations ont été menées par les syndicats, des représentants de la commission du personnel de Ringier et la direction de Ringier, ont indiqué les syndicats Impressum et Syndicom.
L'information a été confirmée par Ringier. Le groupe de presse a précisé à l'ats qu'un nouveau règlement sera élaboré et qu'il entrera en vigueur le 1er janvier 2017.
Après quatre rondes de négociations, un accord a été trouvé pour mettre en place un système "raisonnable et praticable", ont indiqué les syndicats. L'accord prévoit sous certaines conditions un système simplifié de saisie du
temps de travail. Une commission paritaire de six personnes a été constituée pour vérifier le respect de l'accord.
Ringier est le premier groupe à s'être montré "actif et coopératif" avec les syndicats pour trouver un accord sur la saisie du temps de travail des journalistes, ont indiqué les deux syndicats. Ils saluent "l'important rôle de pionnier" joué par le groupe de presse zurichois.
L'accord entre les syndicats et Ringier va dans l'intérêt des deux parties, a indiqué Stephanie Vonarburg, secrétaire centrale de Syndicom, citée dans le communiqué. Cet accord est une avancée positive en vue d'une amélioration des conditions de travail des journalistes en Suisse, soulignent encore les deux syndicats.
En février 2014, Impressum et Syndicom avaient porté plainte contre Ringier, car le temps de travail des journalistes n'était pas saisi. Cela a conduit à des heures supplémentaires qui n'ont pas été compensées, estiment les syndicats.
Les groupes de presse Tamedia et NZZ ont aussi fait l'objet d'une plainte pour les mêmes raisons, auprès de l'inspectorat du travail du canton de Zurich.