SFR compte supprimer 5000 emplois, un tiers de ses effectifs
Le groupe français de télécommunications SFR entend supprimer environ 5000 emplois, soit environ un tiers de ses effectifs, après juillet 2017, a indiqué une source syndicale, confirmant une information du Monde. L'objectif est de les ramener à hauteur de 9000 postes.
Paris (ats/afp) La direction du groupe a annoncé cet "effectif cible" à l'occasion d'une réunion portant sur le projet de réorganisation des points de distribution (boutiques et fonctions support des boutiques), selon cette source syndicale.
A la fin juin à New York, Patrick Drahi, qui a pris le contrôle de SFR en 2014, avait évoqué le "sureffectif" du groupe de télécommunications. Lors du rachat de SFR par Numericable, une garantie de maintien de l'emploi de trois ans avait été conclue. Elle prend fin le 1er juillet 2017.
"Départs volontaires"
La direction de l'opérateur a rappelé mercredi sa volonté de respecter l'engagement pris par Altice, maison mère de Numericable, lors du rachat de SFR, tout en soulignant la nécessité pour le groupe de "se moderniser et se réorganiser".
"Nous avons enclenché ce mouvement et nous voulons le faire. Personne ne le remet en cause" en interne, assure la direction, qui explique mener des "discussions avec les partenaires sociaux afin de trouver la meilleure solution pour tous".
Ces suppressions de postes, que les organisations syndicales vont "essayer de limiter", pourraient prendre la forme de "plans de départs volontaires successifs", selon la source syndicale.
Cette réorganisation conduira à la création d'une filiale à destination du grand public et d'une autre pour le marché des entreprises, avait indiqué en juin le groupe.