Deux directeurs des ressources humaines, une psychologue du travail et une médecin du travail partagent leurs regards sur la santé des RH en entreprise. Isolés et confrontés à des situations difficiles, les managers RH ne sont pas toujours outillés pour affronter ces défis.
Primes de performance, retraites chapeau, parachute doré, "golden hello" ou simple bonus: peu importe leur nom, les rémunérations des grands patrons suscitent la grogne des actionnaires, ainsi que des syndicats en période de modération salariale.
Peut-on « faire carrière » sans diplôme supérieur, voire sans diplôme du tout ? Cette question était au cœur d’un débat qui s’est tenu sur la scène de la formation du dernier Salon du livre de Genève. Invité à s’exprimer aux côtés de Babette Keller, Christian Python et Blaise Matthey, le spécialiste du recrutement Frank Gerritzen revient sur les points forts de l’événement.
Le marché helvétique du travail n’échappe pas au « Röstigraben ». Alors que le nombre de postes à pourvoir s’est étoffé de 1% en terres alémaniques entre avril 2014 et avril 2015, il a au contraire chuté de 6% en Suisse romande.
Dans notre pays, les entreprises indiquent avoir toujours plus de peine trouver des spécialistes adaptés et bien formés. Parallèlement, près de 50 000 migrantes et migrants hautement qualifiés venus d'Etats tiers vivent en Suisse, mais ne travaillent pas ou occupent un emploi ne correspondant pas à leurs qualifications. Le potentiel est grand, la demande encore faible. L'EPER souhaite inverser le mouvement au moyen de mesures concrètes visant à promouvoir l'égalité des chances sur le marché du travail.
L’équipe RH de Schindler (qui compte 40 personnes) vient de décrocher le Swiss HR Label. «Nous sommes particulièrement fiers de notre dispositif de progression de carrière», assure Olivier Fung, responsable des opérations RH.
Il est un paradoxe qui ne cesse de me fasciner: si la profession Ressources Humaines ne ménage pas ses efforts pour rester en phase avec son temps, assurant une veille rigoureuse sur les sociétés et en décortiquant les moindres évolutions (réseaux sociaux, génération Y, crise du travail, etc.), elle continue parallèlement de reposer sur un appareillage théorique vieux de... soixante ans.