Directeur de Nespresso Suisse, Pascal Hottinger est un des rares dirigeants qui ose parler de ses erreurs de management en public. Il assure que le respect et les feedbacks constructifs boostent la performance.
Cette expression évangélique n’est-elle pas des plus libérales? Dans de nombreuses langues, l’esprit est dérivé de mots qui signifient le souffle. Pourquoi le traduit-on aujourd’hui souvent par «immatériel», comme si cette négation avait le moindre contenu? Mon hypothèse est que le «spirituel» devient dangereux lorsqu’on feint de le dématérialiser, de le désincarner.
Pour beaucoup d’entre nous, le travail est épuisant et ne favorise pas la sérénité. Et si nous devions repenser les compétences clés pour performer sans compromettre notre santé et notre bien-être?
Comment expliquer l’intérêt porté aux techniques de méditation en entreprise? Le sujet est tabou puisqu’il ouvre sur le champ bien plus large de la spiritualité dans le management, un thème rarement abordé en public.
Le directeur de Nespresso Suisse, Pascal Hottinger, dont le portrait a été publié dans l'édition d'octobre 2014 de HR Today, revient ici sur son style de management et pourquoi la bienveillance stimule la performance économique. Journaliste: Marc Benninger. Images, son et montage: Pierre-Yves Massot/arkive.ch. Droits: jobindex media ag. Interview réalisée le 2 septembre 2014 à Paudex (canton de Vaud).
Pour la sixième année consécutive, Google prend la tête du classement mondial des employeurs les plus attractifs réalisé par Universum. Quatre entreprises suisses figurent dans le top 50: il s'agit de Nestlé (20e), Credit Suisse (32e), UBS (40e) et Novartis (48e).
Comme Michael Porter le dit si bien : «Le changement ne réussit qu’en alignant les personnes (c’est-à-dire leur rôle, leurs compétences et leur volonté), les processus et les systèmes à la stratégie. De ces trois, l’alignement des personnes est le plus lent et le plus difficile».
Les travailleurs suisses sont davantage satisfaits de leur employeur que leurs homologues français, allemands et italiens. Trois quarts des employés helvétiques interrogés par Randstad dans le cadre de son Satisfactory Index ont indiqué être satisfaits, voire très satisfaits, de leur situation professionnelle actuelle.
Plus besoin de parcourir des kilomètres pour mettre ses employés "au vert": né aux Etats-Unis, le concept de jardins d'entreprises fait des émules en France. Et intéresse certains responsables RH suisses.