Paris (ats/reu) Soixante-cinq pour cent des personnes interrogées par l'Ifop se disent favorables à ce qu'une entreprise, "si les syndicats représentant une majorité de salariés sont d'accord", modifie la durée de travail hebdomadaire. Elles sont 35% à y être opposées.
Dans une interview accordée au "Point" à la veille de sa nomination, Emmanuel Macron se disait favorable à autoriser les entreprises à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération, à condition d'un accord avec les salariés.
Les services du Premier ministre Manuel Valls ont immédiatement fait savoir qu'il n'était pas question de remettre en cause la durée légale du temps de travail.
L'enquête a été réalisée en ligne du 27 au 29 août auprès d'un échantillon de 981 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.