New York (ats/afp) Selon la plainte déposée devant un tribunal de Virginie (sud-est), un restaurant en franchise de la chaîne de restauration rapide a licencié en mai dernier une quinzaine d'employés noirs. Dans le même temps, il recrutait un "grand nombre d'employés blancs".
Quand les employés ont demandé les raisons de leur licenciement, "le propriétaire du restaurant leur a dit qu'ils étaient de bons travailleurs, mais qu'ils ne correspondaient pas au profil de son entreprise", accusent les plaignants.
Les plaignants, neuf Afro-Américains et un Hispano-Américain, disent avoir été l’objet d'une "discrimination raciale insidieuse et de harcèlement sexuel commis par de hauts responsables" de ce restaurant et d'un autre dans le même Etat de Virginie. Selon eux, ces responsables se sont toujours plaints du fait qu'il y ait beaucoup de Noirs dans leurs restaurants.
Attouchements sexuels
Ils "appelaient les travailleurs afro-américains 'connards', 'ghetto' (...) et les travailleurs hispaniques 'sales mexicains'", affirment encore les plaignants. Ces derniers dénoncent également des actes d'attouchement sexuel.
Les responsables des deux restaurants mis en cause "touchaient de façon déplacée les jambes et les fesses des salariées, leur envoyaient des photos sexuelles et sollicitaient des rapports sexuels", peut-on encore lire dans la plainte.
Les plaignants, qui indiquent avoir prévenu McDonald's, demandent des dommages et intérêts d'un montant non spécifié ainsi que la tenue d'un procès. Contacté par l'AFP, McDonald's n'avait pas encore réagi jeudi.