Exécutif du Locle: La hausse du temps de travail des élus soumise au peuple

Les citoyens du Locle (NE) se prononceront sur l'augmentation du taux d'occupation des conseillers communaux et sur la hausse de salaire qui en découle. Lancé par le POP, le référendum contre ces modifications du règlement général de cette commune des Montagnes neuchâteloises a été déposé à la Chancellerie.

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Le Locle NE (ats) Les signataires s'opposent à la hausse du temps de travail de 50 à 80% et à l'augmentation du revenu qui devrait passer de 97'000 à 150'000 francs par année. Le comité référendaire devait recueillir un peu plus de 800 signatures, soit les 10% de l'électorat, pour chacun des deux objets.

L'arrêté sur le taux d'occupation a recueilli 1022 signatures et celui sur la hausse des salaires 1045 signatures. Les citoyens se prononceront sur chacun de ces deux points, a précisé à l'ats le chancelier Patrick Martinelli, revenant sur une information de L'Impartial et L'Express. La date de la votation n'a pas été fixée, mais elle n'aura pas lieu le 28 février.

Pour la section locloise du Parti ouvrier et populaire (POP), ce référendum ne vise aucun des cinq conseillers communaux. Elle estime indispensable de donner l'occasion à la population de se prononcer sur une mesure qui aura selon elle des effets significatifs à long terme sur les finances de la commune.

Le Conseil général avait décidé le 4 novembre par 18 voix contre 15 de porter le taux de travail des cinq conseillers communaux de la Ville du Locle de 50 à 80% et d'adapter en conséquence le salaire. Pour la majorité des élus, il s'agissait de s'adapter à la réalité d'une ville de plus de 10'000 habitants.