Finance: la croissance des emplois vacants a ralenti au 3e trimestre

Le nombre d'emplois vacants dans les banques, assurances et autres instituts financiers suisses a encore progressé au 3e trimestre 2014, mais avec une intensité moindre que trois mois auparavant. Entre juillet et fin septembre, celui-ci a progressé de 4,3% en glissement annuel à 4291 postes, contre une hausse de 14,3% trois mois auparavant.

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Zurich (ats) Au regard du début de l'année la croissance du nombre d'emplois à repourvoir dans le secteur financier s'est inscrite à 19,2%, selon l'indice Finews- JobsDirectory publié par le portail d'informations financières finews.ch et le site d'annonces JobDirectory. La hausse observée sur la période sous revue reflète quasiment exclusivement les postes vacants au Credit Suisse et à la Banque Migros.

Dans le même temps, les autres instituts ont vu le nombre de postes vacants se réduire ou stagner. Du côté du numéro deux bancaire helvétique, la plupart des emplois à repourvoir émanent de l'activité de gestion de fortune, l'établissement recherchant notamment des conseillers à la clientèle ou des responsables de projets.

Chez UBS, le nombre de postes vacants s'est lui réduit par rapport au début d'année de 11%. Aux côtés des deux grandes banques, les instituts régionaux et ceux spécialisés dans les affaires de détail sont également en quête de nombreux nouveaux collaborateurs, tout comme les établissements cantonaux.

Diminution pour les banques cantonales

Pour la première catégorie, le nombre d'emplois à repourvoir a atteint 192 et il s'est fixé à 188 pour la seconde. A fin juin, les banques cantonales affichaient toutefois encore 191 emplois vacants et les établissements régionaux et de détail 216.

Les postes vacants ont également diminué au sein des banques étrangères actives en Suisse ainsi que les instituts privés de gestion de fortune. Finews.ch et JobDirectory expliquent le fléchissement aux coûts élevés liés à la mise en oeuvre des nouvelles réglementations et des prescriptions en matière de gestion des risques, lesquelles forcent ces établissements à réaliser des économies.