Paris (ats/afp) Celui-ci a été présenté par le gouvernement socialiste comme indispensable pour lutter contre un chômage endémique. Il est vivement critiqué par une partie de la gauche, car certaines dispositions visent à faciliter les licenciements économiques.
Cette réforme devait être adoptée en Conseil des ministres le 9 mars. Son examen a été reporté sous la pression au 24 mars.
Très impopulaire depuis son arrivée au pouvoir en 2012, François Hollande tente de maintenir un cap de réformes économiques réclamées à Berlin comme à Bruxelles, tout en faisant fi des critiques à gauche dénonçant un virage libéral.
Avec la réforme du droit du travail, saluée par le patronat et soutenue par l'opposition de droite, le président cherche à instaurer "une flexi-sécurité à la française". Elle offre davantage de "souplesse" aux entreprises en matière d'embauche et de licenciement tout en assurant vouloir maintenir la sécurité des salariés.
Le président français a fait de la baisse du chômage la condition de sa candidature pour un second mandat. Or depuis son élection, les demandeurs d'emploi sont passés de 4,4 millions à 5,5 millions.