Washington (ats) La formation professionnelle représente un élément-clef du système de formation suisse, a déclaré le ministre de l'économie. Elle garantit à une vaste majorité des jeunes Suisses une formation de haute volée et des perspectives professionnelles.
Le conseiller fédéral s'est réjoui de l'intérêt que suscite le modèle suisse aux Etats-Unis. "C'est un honneur pour la Suisse de partager notre expérience avec les Américains", a ajouté le Bernois. Et de rappeler que l'apprentissage est largement méconnu au pays de l'Oncle Sam.
Aux Etats-Unis, les dirigeants économiques se plaignent souvent d'un manque de main-d'oeuvre qualifiée, a pour sa part ajouté Mme Pritzker. Le système de formation professionnelle contribue à remédier à cet inconvénient et à renforcer l'économie américaine.
Favoriser les échanges
S'étendant dans un premier temps sur une durée de trois ans, la déclaration d'intention doit favoriser un échange actif en matière de formation professionnelle entre les deux pays, a poursuivi M. Schneider-Ammann. L'économie privée peut aussi s'impliquer à la faveur de l'accord et débuter des projets pilote aux Etats-Unis.
La déclaration doit aussi permettre des progrès dans le domaine de la reconnaissance réciproque des qualifications et certificats scolaires, non seulement pour les apprentis et étudiants, mais aussi pour les enseignants et formateurs.
Le président américain Barack Obama s'est fixé comme objectif de doubler le nombre d'apprentis aux Etats-Unis d'ici cinq ans. Dix-huit entreprises suisses actives outre-Atlantique ont par ailleurs pris l'engagement de recruter plus d'apprentis.
Avant le départ d'Obama
M. Schneider-Ammann s'est également entretenu avec le représentant américain au commerce Michael Froman sur l'état des négociations en cours sur un accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Union européenne (UE). M. Froman lui a assuré que le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) pouvait être encore signé avant la fin du mandat de Barack Obama.
Le chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) a dit espérer que Berne et l'Association européenne de libre-échange (AELE) soient informés aussi tôt que possible de l'avancée des négociations. La Suisse veut avoir une chance de pouvoir rallier au besoin une éventuelle plateforme de commerce transatlantique, a poursuivi M. Schneider-Ammann.
"Pour nous, il est d'une importance capitale de pouvoir jouir avec nos exportations aux Etats-Unis de conditions-cadre comparables à celles que nous connaissons dans l'UE", a souligné le ministre de l'économie. Les Etats-Unis sont, après l'UE, le deuxième marché le plus important pour la Suisse, a-t-il ajouté.