Lanceurs d'alerte: Une commission du National veut un projet plus simple

La loi qui doit clarifier à quelles conditions un employé peut dénoncer des irrégularités sur son lieu de travail est trop compliquée. La commission des affaires juridiques du National soutient un projet approuvé par le Conseil des Etats, mais elle veut sans opposition le renvoyer au Conseil fédéral.
 

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Berne (ats) Le gouvernement doit le formuler de manière plus simple et compréhensible, estime la commission. L'entrée en matière sur la loi concernant les lanceurs d'alerte ("whistleblowing") a été acquise par 15 voix contre 2, ont indiqué les services du Parlement.

Selon le projet, le signalement d'irrégularités n'est généralement autorisé que s'il est adressé d'abord à l'employeur, puis à une autorité et, en dernier recours, au public. L?employeur a ainsi la possibilité de remédier lui-même aux irrégularités.

Le Conseil des Etats a voté la révision du code des obligations en septembre par 22 voix contre 13. Le texte se limitant à clarifier les comportements licites des collaborateurs dans le secteur privé, il ne devrait pas empêcher certaines personnes de perdre leur travail ou d'être traînées devant la justice, a critiqué la gauche.