Le rapport au travail des jeunes Suisses a changé

La dernière étude Global Gen Z and Millennial Survey – menée par Deloitte propose aussi un focus sur la Suisse. Cette enquête, réalisée auprès de plus de 23’000 jeunes dans 44 pays – dont 412 répondants en Suisse (305 Gen Z et 107 millennials) – met en lumière une transformation profonde de la relation au travail chez les jeunes générations. Voici les points principaux à retenir de l’étude.

Priorités professionnelles
L’apprentissage et le développement sont des priorités clés. 65% des Gen Z et 56% des millennials suisses développent activement leurs compétences chaque semaine. Les soft skills (compétences humaines) et maîtrise des technologies comme GenAI sont jugés essentiels.

Éducation et formation
64% des Gen Z et 53% des millennials en Suisse ont choisi de ne pas suivre d'études supérieures, bien plus qu'à l’échelle mondiale. Les raisons évoquées: le coût, l’efficacité perçue limitée et l’intérêt pour les formations pratiques.

Technologies émergentes – GenAI
56% des Gen Z et 48% des millennials suisses utilisent déjà GenAI dans leur travail. Seuls 14-15% ont suivi une formation GenAI, mais environ 36-38 % prévoient d’en suivre une sous 12 mois.

Changements de carrière
18% des Gen Z et 30% des millennials suisses ont quitté le secteur ou la voie professionnelle initialement envisagée. Raisons évoquées: le manque de sens, le stress et l’évolution des priorités.

Bien-être et bonheur au travail
Le «triptyque» essentiel au bonheur professionnel reste argent, sens et bien-être. Le stress professionnel est une source majeure d’anxiété: 40% des Gen Z et 24% des millennials suisses y sont confrontés.

Santé mentale
Seule une minorité pense que leur employeur prend au sérieux la santé mentale: 48% des Gen Z suisses (vs 62% dans le monde). Et 45 % des millennials suisses (vs 61% dans le monde).

Environnement et durabilité
50% des Gen Z et millennials suisses se sentent inquiets à propos de l’environnement (vs 65% et 63% dans le monde). Ils sont aussi moins enclins que la moyenne mondiale à payer plus pour des produits durables et à mettre la pression sur leurs employeurs pour qu’ils agissent.