31.01.2019

Le secteur du travail temporaire clôture l’année 2018 avec une hausse de 8,4 %

L’exercice 2018 a été marqué par des hauts et des bas pour le secteur temporaire. Selon le Swiss Staffingindex, 2018 a démarré par une augmentation de 15,3% du nombre d’heures travaillées.

La bonne évolution conjoncturelle de la Suisse s’est donc reflétée très tôt dans le secteur du travail temporaire. Néanmoins au cours de l’année, la croissance trimestrielle par rapport à l’année précédente n’a cessé de diminuer pour finalement ne pas dépasser 4,0 % au quatrième trimestre.

Les prémices de l’année 2019, qui promet un nouveau ralentissement de l’économie, se font donc clairement ressentir. Le nombre total d’heures travaillées en 2018 a augmenté de 8,4 % par rapport à 2017.

Trois défis de croissance pour le secteur temporaire en 2019

Le secteur temporaire aura trois défis à relever en 2019. La prolongation depuis le début de l’année de la CCT Location de services impliquera une nouvelle hausse des salaires minimaux dans la branche, entraînant ainsi une augmentation du prix du travail temporaire.

Or cette évolution intervient dans un contexte difficile: la conjoncture s’affaiblit à vue d’œil, tant sur le plan international qu’à l’échelle nationale. Par conséquent, le besoin en travail temporaire lors d’éventuels pics de commandes chute lui aussi.

Le Brexit et les conséquences de la politique américaine, à l’image par exemple du shutdown prolongé ou encore de l’épée de Damoclès permanente que représente un litige commercial menaçant, viennent eux aussi assombrir les perspectives économiques.

Les nouveaux services de ressources humaines et la transition numérique constituent en revanche un potentiel de croissance pour les entreprises de travail temporaire. Des plateformes en ligne comme Adia, Coople ou encore Smartfinder allient par exemple la flexibilité d’Internet à la sécurité sociale garantie par la CCT Location de services.