Zurich (ats) Le rapport a interrogé 665 décideurs et employés au total en Suisse, en Allemagne et en Autriche. Pour près de trois personnes sur cinq, la fidélisation revêt une grande importance. Mais lorsqu'il s'agit de mesures concrètes, les perceptions divergent nettement entre directeurs et simples collaborateurs.
Ainsi, pour garder les salariés, rien ne vaut une culture d'entreprise valorisante ou une bonne ambiance au travail, affirment 95% des participants. Or seuls 41% des collaborateurs sans responsabilité de cadres estiment que de telles conditions sont déjà en place, contre 73% des dirigeants.
Pour 67% des personnes interrogées, les mesures qui permettent de concilier vies professionnelle et privée sont essentielles. Mais seules 46% d'entre elles pensent en bénéficier. Le développement personnel n'est lui valorisé que par 56% des patrons. Quant au travail mobile, il est cité par 51% des employés comme un facteur de fidélisation, contre seulement 36% des membres de la direction.
Différences nationales
Hays observe aussi des différences aussi entre les trois pays examinés. Ainsi, les Suisses privilégient la culture d'entreprise, l'ambiance au travail, une rémunération équitable, le développement personnel, un travail intéressant et la flexibilité. En Allemagne, les entreprises se soucient moins de rendre compatibles la vie professionnelle et privée ou de modèles de travail flexibles.
Pour fidéliser leurs collaborateurs, les entreprises devraient répondre aux préoccupations des divers groupes de manière différenciée et individuelle, conclut le rapport. Les mesures valables pour tout le monde ne fonctionnent plus", selon Marc Lutz, directeur de Hays Suisse.
Le rapport de l'agence de recrutement, qui paraît tous les deux ans, a été réalisé pour la 4e fois en collaboration avec l'institut pour l'emploi et l'employabilité (IBE) outre-Rhin. L'enquête s'est déroulée entre juillet et septembre 2014.