Zurich (ats) Dans le système de la prévoyance professionnelle, le niveau des rentes dépend des cotisations versées durant la vie active, celles-ci étant financée au minimum par l'employeur, rappelle l'établissement du numéro un suisse du commerce de détail. La faiblesse des montants alloués aux femmes reflète d'une part un taux d'emploi nettement moindre et des revenus moyens inférieurs à ceux des hommes.
Ce fossé ne se comble d'ailleurs que lentement. Ainsi, au cours des dix dernières années, la part des rentes versées aux femmes n'a augmenté que de 4%. Il ressort de l'étude que les risques d'une prévoyance professionnelle lacunaire sont plus élevés pour les travailleuses.
Selon la Banque Migros, il faut aussi tenir compte de facteurs particuliers tels que les retraits de coordination dans le cadre d'activité à temps partiel ou les conséquences d'un divorce. La répartition inégale des rentes du 2e pilier est cependant compensée par l'AVS, les femmes touchant 58% des 32 milliards de francs versés chaque année pour les retraites.
Espérance de vie supérieure
Cette part plus importante versée aux femmes est due au fait que ces dernières bénéficient d'une espérance de vie supérieure à celle des hommes. Du fait que l'AVS est financée de manière mutualisée, les femmes bénéficient des cotisations plus élevées versées par les hommes.