(ats) Ainsi, les parts des indépendants qui déclarent effectuer de longues journées, travailler le week-end, devoir être flexibles dans les horaires, travailler souvent pendant leur temps libre ou encore intervenir dans un bref délai sont plus importantes que chez les salariés. Un constat qui figure dans une évaluation de la Haute école spécialisée du Nord-Ouest et rendue publique par le SECO parallèlement à la 6e Enquête européenne sur les conditions de travail.
En contrepartie, les travailleurs indépendants jouissent souvent de plus de liberté que les salariés dans la détermination de leur temps de travail et de leurs horaires: 67% d'entre eux disposent d'une grande latitude en la matière alors que seulement 12'% des salariés sont entièrement libres à cet égard.
La différence est particulièrement nette en ce qui concerne le choix du moment des pauses: un tel privilège est le fait de 70% des indépendants alors qu'il n'est accordé qu'à bien moins de la moitié des salariés (42%).
Les indépendants sont également plus nombreux proportionnellement que les salariés à éviter d'accomplir des tâches monotones, à voir leur travail reconnu et à pouvoir mettre leurs propres idées en pratique ou influer sur des décisions importantes, selon leurs propres indications. Ces aspects ont en règle générale une vertu protectrice, affirme le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO).
L'autonomie quant au contenu du travail est également particulièrement marquée chez les indépendants. Ils sont ainsi 79%, contre 63% des salariés, à pouvoir déterminer l'ordre dans lequel ils effectuent leurs tâches. La liberté au niveau du rythme ou de la cadence de travail concerne 83% des indépendants mais seulement 68% des salariés.