Zurich (ats) En troisième, quatrième et cinquième position, figurent respectivement le Luxembourg, la Norvège et l'Allemagne, indique Towers Watson dans son étude "Global 50 Remuneration Planning".
Le clivage est encore plus prononcé pour les cadres moyens, où le Luxembourg, deuxième de classe, accuse un retard d'environ 36'000 francs annuels sur la Suisse. Dans cette catégorie, il est suivi de l'Allemagne, du Danemark et de la Belgique.
Toutes catégories de fonctions confondues, la Suisse possède une avance de plus de 20% par rapport au pays arrivant en seconde position. Même corrigé des impôts et du coût de la vie, le pouvoir d'achat des salariés helvétiques est supérieur à celui de leurs homologues dans les autres pays européens, affirme Towers Watson.
En raison de salaires élevés et d'un fort pouvoir d'achat, les conditions salariales n'arrivent qu'au sixième rang des facteurs qui déterminent le choix d'un employeur pour les salariés suisses, relève encore le cabinet. Ailleurs en Europe, le salaire et la sécurité de l'emploi priment, alors que l'opportunité d'une activité stimulante n'arrive qu'en troisième position.