Neuchâtel (ats) Ces sociétés ont ensuite rectifié le tir: elles ont payé des différences de salaires totalisant quelque 43'000 francs, a indiqué la Ctrip en présentant son rapport annuel à la presse.
Au total l'an passé, cette commission présidée par Jean Studer a contrôlé 290 entreprises représentant 769 employés. Quarante sociétés étaient suspectées de sous-enchère, mais 25 dossiers ont été classés.
Au-delà de ces dossiers particuliers, la commission continue à examiner différents secteurs de façon plus large. Elle a ainsi mené en 2015 une enquête sur les sociétés de transport de marchandises, et elle n'y a pas constaté de sous-enchère.
Critères pour les stages
Par contre, la problématique des stagiaires déjà relevée en 2014 est restée vive l'an dernier. Les entreprises publiques et privées sont toujours plus nombreuses à recourir à des stagiaires et en profitent pour verser des rémunérations inférieures aux salaires usuels. Afin d'éviter les abus, la Ctrip a désormais établi une liste de critères stricts pour différencier un stage d'un emploi ordinaire.
Les commissions tripartites, présentes dans chaque canton, sont composées de représentants des employeurs, des travailleurs et de l'Etat. A noter qu'elles ne contrôlent pas les branches régies par une convention collective de travail étendue, comme la construction ou la restauration par exemple. Ces secteurs-là sont du ressort des commissions paritaires instituées dans ces branches.