Berne (ats) La suppression du taux plancher du franc et les élections fédérales pèseront sur le bilan de cette année, a annoncé M. Prix jeudi lors de la conférence de presse annuelle. Car "les décisions politiques ont une influence sur les prix que nous payons tous les jours".
Pour lutter contre les îlots de chereté, M. Prix insiste particulièrement sur le renforcement de la loi sur les cartels "pour vivifier la concurrence" et sur la régulation des monopoles et des entreprises puissantes.
Préserver l'économie
Selon Stefan Meierhans, tant les consommateurs que les entreprises souffrent des taxes et impôts. Il appelle ainsi "les collectivités publiques à faire preuve de la plus grande retenue en matière d'émoluments" afin de préserver la compétitivité de l'économie et d'éviter la délocalisation de la production à l'étranger.
Il attend aussi des importateurs et des commerçants qu'ils répercutent sans délai les avantages de change sur les consommateurs, si ce n'est pas déjà fait. Selon une première estimation, cette répercussion est meilleure qu'en 2011, où les baisses de prix s'étaient fait attendre durant des mois.
"Toutefois il est encore trop tôt pour tirer un bilan définitif", a conclu le surveillant des prix. Le cours de l'euro n'est pas encore stable, les fluctuations sont encore grandes. Il n'est pas non plus possible de savoir si cette baisse des prix pour les consommateurs est durable. L'indice des prix à la consommation et celui de l'importation sont autant de paramètres que la surveillance des prix devra garder à l'oeil.