Paris (ats/afp) Pour les syndicats, ces disparitions entrent en contradiction avec l'ambition affichée par la SNCF d'améliorer le service aux usagers.
Selon les organisations syndicales, les membres du comité central d'entreprise CCE ont "voté unanimement contre" le projet de budget. Ce dernier doit être soumis au conseil d'administration.
Dans la nouvelle organisation, SNCF Mobilités, l'opérateur ferroviaire, et l'établissement de tête perdront, en 2015, par le biais des départs à la retraite non remplacés environ 1600 postes. SNCF Réseau, en charge de l'infrastructure, en gagnera 500.
Soit une balance nette négative d'environ 1100 postes (-0,7%) sur les 149'000 équivalents temps. Et ce malgré les 8000 embauches prévues, au niveau du groupe et de ses filiales, en 2015.
L'année dernière, le budget tablait sur 1400 suppressions (900 en tenant compte des embauches d'emplois d'avenir). Les trois quarts (-1085) ont été réalisées.
Salaires en hausse
Le budget prévoit une augmentation de la masse salariale de +1,9% en 2015, après 2,6% l'an dernier. Pour l'entreprise publique, qui cherche à faire plusieurs centaines de millions d'économies par an jusqu'en 2017, contenir la masse salariale reste une gageure.
La réforme, entrée en vigueur au 1er janvier, vise notamment à préparer la SNCF à l'ouverture totale à la concurrence en 2022.