Collombey VS (ats) L'annonce d'une suspension des activités de la raffinerie provoque l'indignation et la colère des syndicats. Unia et les Syndicats chrétiens dénoncent, dans un communiqué, une volonté de l'entreprise de fermer la raffinerie et de menacer directement 233 emplois.
Au-delà du discours de Tamoil, les syndicats sont convaincus qu'une fermeture planifiée de la raffinerie est prévue. Le vocabulaire utilisé reprend mot pour mot l'article du code des obligations concernant les licenciements collectifs, dénoncent les syndicats.
Chômage technique en priorité
Unia et les Syndicats chrétiens exigent que Tamoil dépose "sans délai" une demande de chômage technique. L'entreprise doit retirer sa procédure de licenciement collectif jusqu'à la décision sur la demande de chômage technique.
Cette position syndicale sera proposée lors de l'assemblée générale du personnel jeudi qui devra la valider. L'horaire de cette réunion a été choisi au moment du changement d'équipe. Il y a toujours un battement qui permettra de réunir un maximum d'employés, a précisé le secrétaire d'Unia Blaise Carron.
Les représentants syndicaux ont rencontré le personnel non membre de la convention collective, a précisé M. Carron. Ces employés au bénéfice de contrats individuels rejoindront leurs collègues syndiqués pour s'opposer à la fermeture de la raffinerie.