Bâle/Zurich (ats) "Les réductions d'effectifs récemment annoncées, y compris en Suisse, par différents établissements bancaires, jettent toutefois une ombre sur ce tableau encore stable", souligne le Moniteur Employeurs Banques. Ces statistiques trimestrielles sont réalisées par l'Association patronale des banques en Suisse, en collaboration avec l'Institut d'études économiques de Bâle.
Sur la période d'octobre à décembre, le secteur bancaire comptait en moyenne 2381 chômeurs inscrits. Ce nombre a diminué de 2,5% par rapport au même trimestre de l?année précédente, alors que pour l?ensemble de l'économie, il a augmenté de 7,6%.
Comparé au trimestre précédent, le taux de chômage n'a pratiquement pas évolué dans le secteur bancaire (+0,6%, 15 personnes) en fin d'année. Même en tenant compte des chômeurs non inscrits, le secteur bancaire affiche un taux de chômage de 2,7%, bien en deçà des 4,7% de l'économie dans son ensemble.
Région lémanique plus touchée
Par région, le tableau s'avère différent d'une grande place financière à l'autre. Dans les cantons de Zurich (-6,0%), de Vaud (-6,3%) et du Tessin (-8,0%), le nombre de demandeurs d'emploi du secteur bancaire a reculé au trimestre sous revue par rapport à 2014.
En revanche, il a augmenté à Bâle (+2,4%) et à Genève (+0,2%). Le nombre de demandeurs d'emploi est ainsi presque aussi élevé dans la région lémanique qu'à Zurich. Du fait du moindre niveau d'emploi, cela revient à un taux de chômage deux fois supérieur dans la région lémanique (3,4%) qu'à Zurich (1,6%), souligne le Moniteur.
Les banques comptaient en moyenne 2430 postes vacants au dernier trimestre 2015, soit environ 300 offres d?emploi (+13,9%) de plus qu'au même trimestre de l'année précédente.