Zurich (ats) Tel est le résultat d'une enquête menée en 2014 auprès de 3000 diplômés de la formation commerciale initiale, ont annoncé jeudi la Société des employés de commerce et la Fondation pour la collaboration confédérale "ch".
Si une courte moitié des sondés a bien séjourné à l'étranger ou dans une autre région linguistique - les Romands étant dans l'ensemble plus mobiles que les Alémaniques - il s'est agi dans la plupart des cas de brefs cours de langue. Seuls 3% ont travaillé dans une entreprise.
Cela alors que les apprentis pourraient profiter de multiples façons d'expériences professionnelles dans une autre région, soulignent les deux associations. L'intérêt est d'ailleurs manifeste: près de deux tiers des personnes interrogées et qui n'ont pas fait l'expérience auraient souhaité la faire.
Pas informés
Une importante majorité - 70% - a indiqué n'avoir pas été informée de manière suffisante. Des difficultés d'organisation sont également souvent citées: un séjour externe peut poser des problèmes de compatibilité avec l'entreprise ou l'école formatrices.
Afin de promouvoir la mobilité des apprentis de commerce, l'association recommande entre autres une information plus offensive et, à terme, une institutionnalisation de ces séjours. Ce n'est que de cette manière que les personnes en formation et les entreprises pourront exploiter le potentiel que recèlent ces expériences.