Salt (ex-Orange) ne retrouve pas le calme sur le front du personnel

L'opérateur vaudois de télécommunications Salt (ex-Orange) ne retrouve pas le calme sur le front du personnel, avec de nouvelles suppressions de postes. Après l'exode des membres de la direction l'été dernier, puis le brusque départ du patron Johan Andsjö, les turbulences ne semblent pas terminées.

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Zurich (ats) La démission, début décembre 2015, du Suédois est intervenue dans un contexte déjà mouvementé. Pour rappel, rien qu'en juin dernier, trois des sept membres de l'organe exécutif de la société basée à Renens (VD) avaient jeté l'éponge.

Selon les derniers chiffres disponibles, Salt occupait en octobre environ 900 salariés, dont 300 dans le service d'appui. A l'automne, la firme avait déjà confirmé que 67 employés de cette unité s'étaient signalés dans le cadre d'un plan de départs volontaires. Ces salariés devaient bénéficier des mêmes conditions que lors d'un licenciement, dont une indemnité de départ.

Depuis, plus d'une trentaine d'employés auraient encore été remerciés, a indiqué à l'ats une source proche du dossier. Au total, plus d'une centaine de collaborateurs auraient ainsi perdu leur poste. Contacté à ce sujet, l'opérateur n'a pas souhaité prendre position.

Départ de la porte-parole

Le 15 mars, le nouveau directeur, Andreas Schönenberger, ancien chef de Google Suisse, prendra ses fonctions. Avant même son arrivée, la cheffe de communication Therese Wenger a quitté l'entreprise début février. Elle était précédée, en novembre, par la responsable des ressources humaines.

Cette nervosité intervient sur fond de profonde mutation pour l'opérateur vaudois, qui a changé de propriétaire en février 2015 puis de raison sociale en avril. Pour mémoire, il avait été vendu fin 2014 par la société de participation britannique Apax à NJJ Capital, la holding personnelle de l'entrepreneur français Xavier Niel.