Syngenta se dote d'un nouveau directeur général

Le groupe agrochimique bâlois Syngenta a trouvé son nouveau directeur général en la personne d'Erik Fyrwald, actuellement président et patron de la société américaine de distribution de produits chimiques Univar. Ce dernier va succéder à John Ramsay dès le mois prochain.

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Bâle (ats) Chef des finances de Syngenta, John Ramsay occupait la fonction de directeur général ad intérim depuis novembre 2015 et le départ surprise de Mike Mack. "Il travaillera en étroite collaboration avec Erik pour assurer une transition en douceur et soutenir la finalisation de la transaction ChemChina", a indiqué le groupe.

La firme rhénane est en voie de rachat par le géant chinois de la chimie ChemChina qui avait dévoilé début février une offre de 43 milliards de dollars. La transaction devrait être bouclée d'ici à la fin de l'année.

Carrière chez DuPont

De nationalité américaine, Erik Fyrwald a effectué une grande partie de sa carrière - 27 ans - au sein du groupe chimique DuPont, un concurrent de Syngenta, où il a occupé de nombreux postes à responsabilité. En 2008, il a été nommé président et CEO de Nalco, un fournisseur dans le traitement de l'eau et l'offre de produits et services dans le domaine du pétrole et du gaz.

En décembre 2011, la société Nalco a été rachetée par EcoLab. Erik Fyrwald a été président d'EcoLab jusqu'en mai 2012, date à laquelle il a été nommé CEO d'Univar.

Candidat idéal

Agé de 56 ans, Erik Fyrwald siège également aux conseils d'administration de la société Eli Lilly and Company et de la Society of Chemical Industrie (Société de l'industrie chimique). Il est titulaire d'une licence en génie chimique de l'Université du Delaware et a fréquenté la Harvard Business School.

"Le leadership et l'expérience d'Erik dans le domaine de l'agriculture et des produits chimiques, ainsi que les succès remarquables qu'il a obtenus en tant que CEO, ont fait de lui le candidat idéal pour le poste", a estimé le président de Syngenta, Michel Demaré, cité dans le communiqué.

L'arrivée d'un patron américain pourrait être un précieux atout pour obtenir le feu vert des Etats-Unis au rachat par ChemChina, selon des analystes. L'acceptation de l'offre chinoise avait surpris, car l'agrochimiste s'était opposé l'an dernier à une tentative de reprise par son rival américain Monsanto pour un montant supérieur.