Los Angeles (ats/reu/afp) Hikaru Kimura, directeur général de la compagnie, a adressé lors d'une cérémonie organisée au musée de la tolérance du centre Simon Wiesenthal, à Los Angeles, des "excuses pleines de remords" à James Murphy, 94 ans, l'un des rares prisonniers américains forcés à travailler au Japon encore vivant.
Ce dernier a accepté ces excuses "sincères et humbles". "Nous espérons que la bienveillance de Mitsubishi s'étende maintenant à toutes les autres mines et usines qui ont employé des prisonniers de guerre américains contre leur gré", a-t-il ajouté.
12'000 Américains aux travaux forcés
Le gouvernement japonais avait pour sa part attendu septembre 2010 pour présenter ses excuses à d'anciens prisonniers de guerre américains pour les "traitements inhumains" endurés.
Au total, 12'000 prisonniers de guerre américains ont été contraints aux travaux forcés dans des entreprises japonaises privées ou publiques pendant la guerre et 1100 y ont trouvé la mort, selon le Rabbin Abraham Cooper, doyen associé du centre Simon Wiesenthal.
En 1945, 876 d'entre eux travaillaient sur les quatre sites de Mitsubishi Mining, qui est ensuite devenue Mitsubishi Materials.