Berne (ats) Ce texte renforce le cadre juridique international. Il crée de nouvelles obligations en demandant aux gouvernements de prendre des mesures pour prévenir le travail forcé, protéger les victimes et leur donner accès à des mécanismes de recours et de réparations.
Le protocole souligne le rôle des employeurs et des travailleurs dans la lutte contre le travail forcé, mais ne prescrit pas les mesures concrètes à prendre pour appliquer les principes énoncés.
La minorité refuse d'entrer en matière, estimant superflu d'approuver un texte dont la Suisse applique déjà les dispositions, ont indiqué mardi les services du Parlement. La majorité juge en revanche important de soutenir un outil qui répond à une dynamique de solidarité internationale.
La Suisse s'est dotée d'une stratégie et d'un plan d'action national. La stratégie de lutte contre la traite des êtres humains repose sur quatre piliers: prévention, poursuite pénale des auteurs, protection des victimes et partenariats.