Travail forcé: La Suisse doit s'associer aux efforts internationaux

La Suisse doit s'associer aux efforts globaux de lutte contre le travail forcé. Après le National, le Conseil des Etats a soutenu par 33 voix contre 4 le protocole de 2014 de la convention de l'Organisation internationale du travail.

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(ats) "En 1930, les Etats étaient les principaux responsables de travail forcé. Actuellement, ce sont les entreprises. Il faut adapter le droit au niveau international", a relevé Didier Berberat (PS/NE), au nom de la commission.

Ce texte crée de nouvelles obligations en demandant aux gouvernements de prendre des mesures pour prévenir le travail forcé, protéger les victimes et leur donner accès à des mécanismes de recours et de réparations.

Le protocole souligne le rôle des employeurs et des travailleurs dans la lutte contre le travail forcé, mais ne prescrit pas les mesures concrètes à prendre pour appliquer les principes énoncés.

La Suisse s'est dotée d'une stratégie et d'un plan d'action national. La stratégie de lutte contre la traite des êtres humains repose sur quatre piliers: prévention, poursuite pénale des auteurs, protection des victimes et partenariats.

Huit Etats ont déjà ratifié le protocole, dont la France, la Norvège et la Grande-Bretagne.