Berlin (ats) Derrière ce trio de tête identique à celui de 2015, on trouve aussi les mêmes sociétés qui occupent les rangs quatre à six, révèle la dernière édition du trendence Graduate Barometer publiée jeudi par l'institut de marché berlinois trendence. Il s'agit de Credit Suisse ainsi que des cabinets d'audit et de conseil PwC et McKinsey.
Bond de la BNS et des CFF
Le top 10 est complété au 7e rang par le groupe de luxe français LVMH (TAG Heuer, Zenith et Hublot en Suisse), qui gagne quatre places d'une année sur l'autre. Ensuite, ressortent encore des cabinets d'audit et de conseil (EY au 8e rang et BCG Boston Consulting Group au 10e), qui perdent toutefois un peu de terrain.
Le géant technologique américain Apple gagne pour sa part cinq places pour apparaître au 9e rang. Plus loin dans le classement, la Confédération (11e, +1 rang), le groupe pharmaceutique Novartis (12e, +5), Migros (14e, +2), la Banque nationale suisse (16e,+5), les CFF (18e,+7) et Swisscom (19e,+1) font bonne figure.
Impact du franc fort
Le baromètre met exergue le phénomène selon lequel certains exportateurs affectés par l'impact négatif du franc reculent au classement. Il en va ainsi pour les horlogers Rolex et Swatch Group, qui sortent du top 25 pour tomber aux rangs 27 et 28, soit des pertes respectives de 14 et 3 places.
Parmi les entreprises publiques encore, on trouve assez loin La Poste Suisse (58e rang, -4 places) et la SSR (79e, +10). Par ailleurs, empêtré dans le scandale des moteurs truqués, le constructeur automobile allemand Volkswagen décroche de 30 places pour tomber au 63e rang.
L'étude de l'institut de recherche de marché trendence comprend dans son volet helvétique les avis de plus de 5100 diplômés. Au niveau international, elle embrasse les données de plus de 300'000 personnes, dans 24 pays.