Genève (ats) Deux employés revenus du Portugal ont participé à l'action menée sur le site de la société, a indiqué à l'ats le responsable du dossier chez Unia. Ce dispositif est prévu jusqu'au réglement du différend. Les autres travailleurs sont restés dans leur pays après avoir été délogés par le patron.
Au total, cet homme retenait près de 800 francs à chaque employé pour les abriter à trois dans une pièce de sa villa. Un montant inacceptable, selon le syndicat.
Par ailleurs, l'entreprise payait le tarif conventionnel d'un aide non qualifié à ces employés mais elle n'annonçait que la moitié de leurs heures de travail. Le syndicat estime inhabituel qu'aucun salarié du chantier ne bénéficie d'un salaire d'employé qualifié sur le chantier.
Lorsque les employés ont protesté, le patron leur a donné des vacances. Mais à leur retour, il ne les a plus fait travailler et leur a demandé de quitter son logement. L'ats a tenté sans succès de joindre l'entreprise.