16.10.2018

Une personne active sur quatre souffre de stress au travail

Environ une personne active sur quatre (27,1%) souffre de stress au travail, selon le Job Stress Index 2018. Les jeunes sont davantage touchés par le phénomène.

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(ats) La part de personnes stressées a ainsi augmenté par rapport à 2016 (25,4%) et 2015 (22,5%). Un employé soumis à des contraintes trop élevées et qui dispose de ressources insuffisantes peut avoir des problèmes de santé, relève Promotion Santé Suisse dans son étude.

Près de la moitié des personnes actives (46,4%) bénéficient d'un rapport équilibré entre ressources et contraintes, mais ces personnes-là se trouvent dans une zone sensible où un déséquilibre peut apparaître à n'importe quel moment.

Le stress coûte aux employeurs quelque 6,5 milliards de francs par an, soit environ 1% du produit intérieur brut de la Suisse. Ces pertes de productivité sont le résultat du présentéisme (performance de travail réduite en raison de limitations liées à la santé) et l'absentéisme.

Bien que l'on parle davantage de l'absentéisme que du présentéisme, ce dernier représente une part beaucoup plus élevée des pertes de productivité.

Jeunes plus vulnérables au stress

Les jeunes sont davantage touchés par le phénomène du stress au travail. Ils présentent plus fréquemment un rapport défavorable entre contraintes et ressources, constate l'étude. Selon les indications des personnes plus âgées (de 40 à 65 ans), ceux-ci bénéficient de conditions de travail plus favorables, ont un état d'esprit positif au travail et souffrent moins d'épuisement émotionnel.

Le niveau de formation semble pour sa part avoir des effets positifs sur le rapport entre contraintes et ressources. Plus une personne est formée, moins elle subit de stress. Cela est dû probablement à une marge de manoeuvre plus grande dans le quotidien professionnel.

Promotion Santé Suisse a publié pour la quatrième fois le Job Stress Index, fruit d'une étude réalisée en collaboration avec l'Université de Berne et de la Haute Ecole de Zurich pour les sciences appliquées. Près de 3000 personnes actives entre 16 et 65 ans ont été interrogées au printemps 2018.