Vania Alleva nommée présidente du syndicat UNIA

Changement de génération à la tête d'UNIA: Vania Alleva, coprésidente jusqu'à présent, reprend les rênes du plus grand syndicat de Suisse. Le coprésident Renzo Ambrosetti part à la retraite.

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Berne (ats) Réunis en assemblée à Berne, les délégués ont désigné Vania Alleva à l'écrasante majorité. Personne d'autre ne briguait la direction, a fait savoir le syndicat par communiqué. La nouvelle présidente a appelé les délégués à "repousser toute tentative du camp bourgeois visant à réduire les salaires, à péjorer les conditions de travail et à démanteler la prévoyance vieillesse".

Citoyenne suisse et italienne, Vania Alleva, 45 ans, avait intégré le syndicat UNIA en 1997 avant d'être nommée à la coprésidence en 2012. Elle est aussi vice-présidente de l'Union syndicale suisse (USS).

Un million de salariés

Après quatre décennies consacrées à l'action syndicale, Renzo Ambrosetti, 61 ans, a pris sa retraite. Il continuera d'exercer certaines tâches, "mais en tout cas je compte ralentir et passer de 150 à 80 km/h", explique le juriste dans un entretien au journal Work d'UNIA.

Pour succéder au Tessinois dans le comité directeur, les délégués ont choisi Véronique Polito, 38 ans, secrétaire centrale à l'USS.

UNIA est né fin 2004 de la fusion de plusieurs syndicats. C'est la plus grande organisation de salariés en Suisse, avec ses quelque 200'000 membres. Couvrant presque tout le secteur privé, elle négocie les conditions de travail et les salaires de plus d'un million de personnes.