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Marc Benninger
Image. Sur les marchés globalisés du XXIe siècle, la distinction des entreprises concurrentes passe de plus en plus par leur marque de fabrique. L’importance croissante de l’image est ce qui permet de différencier Coca-Cola, Pepsi ou Virgin. Trois géants qui écoulent sur les marchés la même boisson gazeuse. Mais si les consommateurs choisissent l’une plutôt que l’autre, c’est aussi (on ne parle pas du goût) pour des raisons abstraites liées aux images positives ou négatives qu’évoquent ces marques à leurs yeux.
Profit. L’importance incontestable de l’image a donc redonné des ailes à la responsabilité sociale des entreprises. Les mauvaises langues diront que l’objectif est purement commercial; et il ne justifie pas le recours à des moyens si nobles. Qu’importe. Comme le dit l’économiste Stéphane Garelli, la première responsabilité sociale des entreprises n’est-elle pas finalement de faire du profit?
Créativité. Mais ce nouvel élan de la responsabilité sociale en entreprises est surtout une bonne nouvelle pour les ressources humaines. Avec un peu de créativité, ils ont là une occasion dorée pour prouver leur valeur ajoutée. De la récolte des idées à la mise sur pied de valeurs d’entreprises cohérentes, les chantiers à mettre en route sont nombreux. L’objectif étant de choisir des actions porteuses de messages.
Sincérité. Des passages piétons sécurisés à la sortie de l’usine aux programmes d’échange dans des institutions pour personnes âgées, en passant par la distribution des bénéfices aux employés, il y a mille et une manières d’exprimer son engagement. Peu importe la taille de l’entreprise, ses moyens ou ses activités, l’important est de rester sincère.