![marc_benninger_2011 Neu[1].jpg](/sites/default/files/files/media/author/Marc_Benninger_0.jpg)
Marc Benninger
Salive. Les rendements délicieux d’une bonne gestion de la santé feront saliver plus d’un directeur de ligne. Pour les départements de ressources humaines, la perspective de ne plus uniquement être considérés comme des centres de coût – comme ils figurent encore malheusement dans les bilans d’entreprise – est tout aussi réjouissante. D’autant que les bénéfices générés peuvent être réinvestis dans des projets de gestion ressources humaines.
Piège. L’équation n’est cependant pas si simple. Et le piège consiste à se fixer sur les bénéfices en oubliant que c’est le chemin menant vers ces économies qui sera vraiment décisif. Car un bon management de la santé doit sortir de la dialéctique simpliste de l’esprit sain dans un corps sain. Non pas que les pansements ne soient pas utiles. Mais pour être efficace sur le long terme, c’est toute l’organisation qui doit changer.
Mutation. Et c’est là que le vrai défi commence. Comment adapter l’organisation à la complexité des individus qui l’habitent? Comment être à l’écoute de son personnel tout en l’encadrant pour atteindre les objectifs opérationnels? La mutation d’une structure organisationnelle réside dans les réponses à ces questions. Et s’esquissent déjà quelques solutions.
Préventif. Parmi elles, la refonte des entretiens d’évalutions et des tableaux de bord RH avec des indicateurs sur la santé des collaborateurs permettront aux ressources humaines de quitter le réactif pour entrer en mode préventif. Tout en maintenant le cap sur les résultats financiers. Et pour le collaborateur, sentir que son employeur est à l’écoute de ses difficultés lui permettra de donner sens à son action. La condition sine qua non d’une bonne santé physique et psychique sur le long terme.