Psychologues, sociologues, philosophes, écrivains et cinéastes ont cherché à savoir pourquoi on va travailler tous les matins. Ils ne sont pas tombés d’accord, mais une chose est sûre: le sens du travail a évolué.
Les développements technologiques récents qui permettent de traiter des quantités astronomiques de données en un temps record ont envahi nos organisations. Galvanisées par ces nouveaux moyens, des écoles de pensées ont imaginé des techniques de gestion basées exclusivement sur les chiffres.
Davantage que le niveau du salaire, c’est l’équilibre entre travail et vie privée qui motiverait une personne active à opter pour une entreprise plutôt qu’une autre: c’est ce qui ressort de plusieurs recherches récentes. Autant d’études auxquelles les conclusions d’Universum, qui a interrogé plus de 5000 travailleurs suisses, viennent tordre le cou.
Comme tout être vivant, chaque groupe humain, chaque communauté constituée en une entreprise peut héberger, depuis sa création, des toxines, des virus ou des poisons. Il s'agit de comportements, d'habitudes ou d'attitudes, de croyances ou de réflexes portés par tous et chacun au sein de cette communauté artificielle.
Le travailleur demandait à ce qu’il soit fait mention dans son certificat de travail qu’il avait travaillé «à notre entière satisfaction» en lieu et place de «à notre satisfaction ». Il estimait que cette dernière expression avait une connotation négative et était usuellement employée pour qualifier des prestations de travail peu satisfaisantes.
Marie Noble est HR Manager auprès de la multinationale DuPont de Nemours International à Genève. Elle a effectué un travail de mémoire mené sous la direction du Prof. John Antonakis dans le cadre de son Master of Advanced Studies en Management, Ressources Humaines et Carrières des Universités de Genève, Lausanne, Neuchâtel et Fribourg.
Maxence Desneux, responsable RH de l’Association pour la promotion de la santé et le maintien à domicile (ASPMAD) du Nord Vaudois, interroge Mike Pessotto, responsable RH de la Banque cantonale neuchâteloise.
C'est un constat : l'entreprise constitue une communauté humaine artificielle. Elle diffère en cela d'autres, plus naturelles, comme la famille, le quartier ou le village. Ou encore de celles issues d'une élection, comme le club ou l'association.