Dans son message du 5 juillet 2017, le Conseil fédéral demande que «tout employeur qui occupe au moins 50 travailleurs au début d’une année doit effectuer à l’interne une analyse de l’égalité des salaires pour l’année en question». Ce contrôle sera répété tous les quatre ans. Analyse.
Les personnes actives dans le domaine des ressources humaines gagnent 20% de plus que celles d’autres secteurs. En moyenne, un salarié RH touche un revenu annuel brut de 90’000 francs en Suisse, révèle une étude de Careerplus.
Alors que les entreprises et les administrations publiques disposent de multiples chiffres statistiques sur le thème de l'égalité entre femmes et hommes, les explications des inégalités qui perdurent sont insuffisantes. Un outil en ligne bilingue permet d'identifier ces aspects «soft» de l’inégalité et offre de nombreuses pistes d’action.
Au pays du secret bancaire, actuellement fort malmené, il semble qu’il y aurait un point sur lequel il serait encore plus délicat de lever le voile: la rémunération du travail. Cette position – ou plutôt cette opposition à la transparence – a-t-elle un avenir?
Malgré les efforts de la Confédération, l’écart salarial entre les femmes et les hommes ne se réduit pas. Explications et quelques pistes pour une analyse objective des salaires.
Les inégalités salariales entre femmes et hommes continuent de se réduire progressivement dans le secteur privé. De 23,6% en moyenne en 2010, elles sont passées à 19,5% en 2014. Parmi ces différences de rémunération, 39,1% restent inexpliquées.
Moins de 3000 francs bruts par mois, c'est ce que touchent certains employés actifs dans l'industrie. La sous-enchère salariale concerne tout particulièrement la sous-traitance, l'installation de machines et l'horlogerie.
Afin de déterminer qui paiera les cotisations sociales, il faut clarifier si l’activité de votre cocontractant est considérée comme salariée ou indépendante.
Alors que les métiers de la vente traînent encore une réputation de mauvais payeurs, une étude tord définitivement le cou à ce cliché: en comparaison nationale, les collaborateurs actifs dans cette branche gagnent 15% de plus que la moyenne.
La question de la qualification d’une somme d’argent versée par l’employeur à son salarié est importante dans la mesure où le régime juridique applicable à la gratification est fondamentalement différent de celui applicable au salaire.