En Suisse, les personnes migrantes hautement qualifiées originaires d’Etats tiers sont nombreuses à occuper des postes sans rapport avec leur métier, quand elles ne sont pas purement et simplement sans emploi. Par exemple, une informaticienne syrienne sera employée aux cuisines d’un hôpital, tandis qu’un employé de commerce sri-lankais travaillera dans un kiosque. Leurs compétences restent ainsi sous-employées. L’EPER, l’œuvre d’entraide de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse, lance une campagne par laquelle elle souhaite inciter les entreprises à prendre en considération ces candidatures.