Dans le sud du Tessin, une douzaine d'entreprises ont décidé de baisser les salaires ou de les verser en euros pour contrer le franc fort, d'après des informations des syndicats. La société de transport Della Santa a, par exemple, alerté par SMS ses collaborateurs de son intention de les payer en devise européenne.
Chaque année en Suisse, un millier d'enfants tombent gravement malades. Les parents qui travaillent doivent s'organiser avec leurs employeurs pour s'occuper de leur enfant avec parfois de graves conséquences financières. Les grandes entreprises helvétiques réagissent au cas par cas, faute de réglementation générale.
Les milieux économiques restent sous le choc au lendemain de l'annonce par la Banque nationale suisse (BNS) de l'abandon du taux plancher. L'envolée du franc vis-à-vis de l'euro pourrait inciter les entreprises à tailler dans les salaires, redoutent les syndicats.
Adversaires traditionnels, Union syndicale suisse (USS) et Union patronale suisse (UPS) s'entendent au moins sur un point: les deux organisations faîtières plaident en faveur d'un marché du travail ouvert, en condamnant les contingents qui pourraient resurgir après le oui du 9 février dernier à l'initiative contre l'immigration de masse.
"Je vais pouvoir m'offrir un peu plus de choses": le salaire minimum arrive en Allemagne et Jessica Arendt, vendeuse, gagnera désormais un euro supplémentaire de l'heure. Mais pour Mathias Möbius, maître-boulanger, cela signifiera des hausses de prix dans ses magasins.
Les Suisses travailleront davantage cette année. En raison de jours fériés qui tombent sur le week-end, les travailleurs se rendront en moyenne deux à trois jours de plus au bureau qu'en 2013 et 2014. Pour l'activité économique, cette hausse reste cependant marginale.
Le personnel d'entreprises cotées est parfois le dernier au courant lors de rachats ou de licenciements. Par peur d'être sanctionnées par la Bourse suisse, certaines firmes informent d'abord la presse et la bourse, hors heures de cotation. Pourtant, toutes les parties interrogées estiment qu'il est possible d'avertir le personnel simultanément, voire même avant.
Un week-end pour convaincre tous ses collègues de renoncer à leur prime afin qu'elle puisse elle-même conserver son poste: dans "Deux jours, une nuit", Sandra, le personnage principal, est confrontée en l'espace d'une cinquantaine d'heures à toute la palette des relations employés-employés et employeur-employé. Un film à (re)voir en DVD.
Le travailleur demandait à ce qu’il soit fait mention dans son certificat de travail qu’il avait travaillé «à notre entière satisfaction» en lieu et place de «à notre satisfaction ». Il estimait que cette dernière expression avait une connotation négative et était usuellement employée pour qualifier des prestations de travail peu satisfaisantes.