Il est un paradoxe qui ne cesse de me fasciner: si la profession Ressources Humaines ne ménage pas ses efforts pour rester en phase avec son temps, assurant une veille rigoureuse sur les sociétés et en décortiquant les moindres évolutions (réseaux sociaux, génération Y, crise du travail, etc.), elle continue parallèlement de reposer sur un appareillage théorique vieux de... soixante ans.
Il y a quelques années, un ami m’a fortement conseillé un ouvrage tout en m’assurant que j’allais probablement détester les idées de son auteur. Mais aussi que cette lecture allait me déciller les yeux. La découverte violente de la thèse du livre a effectivement affecté mes vues les plus chères sur l’amitié, la fraternité, l’indépendance individuelle, la beauté et la bonté des personnes rencontrées. En refermant l’ouvrage, mon regard sur les humains s’est considérablement et douloureusement modifié.
Pour assurer performance et sécurité durables, l’aviation développe depuis des années une rigueur et un ensemble de procédures. Adaptées à l’entreprise, certaines méthodes pourraient s’avérer tout autant bénéfiques.
Les différences culturelles peuvent constituer un obstacle majeur aux stratégies d’expansion des compagnies à l’étranger tout comme elles peuvent, au contraire, stimuler leur performance.
Comme tout microcosme, l’entreprise est nécessairement le lieu de rencontre de nombreuses personnes présentant des aspirations, des idées et des ressentis parfois très divergents; l’employeur peut y voir une saine émulation, mais il s’agira en réalité plutôt d’un terrain miné, dans lequel la jurisprudence lui impose certaines obligations.
La marchandisation galopante de l’économie est une caractéristique de nos sociétés contemporaines. En outre, la quête de croissance, imparfaitement mesurée par le PIB, a poussé une majorité de gouvernements à développer des modèles économiques dont l’objectif est l’optimisation de la production, laissant de côté deux éléments essentiels: la préservation de notre capital environnemental et de notre capital social.
Cheville ouvrière du Congrès HR Sections romandes depuis son lancement en 2002, Maria Anna Di Marino est une figure de la communauté RH de l’Arc lémanique.
Stratège en environnement de travail depuis plus de 30 ans, Clark Elliott conseille les plus grandes organisations de l’Arc lémanique. Il détaille sa méthode et répond aux critiques provoquées par la tyrannie de l’open space.
Aménager l’espace de travail de façon à stimuler la performance tout en faisant des économies de loyer: c’était l’espoir porté par le concept de l’open space. Avec le recul, le bilan est nuancé.