Le 15 janvier 2015, la Banque nationale suisse (BNS) créait la surprise en abandonnant le taux plancher entre le franc et l'euro. Une année après ce coup de tonnerre, l'économie suisse en subit les conséquences de plein fouet, mais elles ne sont pas forcément aussi graves qu'attendu.
L'activité de recrutement des entreprises a accusé une baisse saisonnière en décembre. Le nombre d'offres d'emploi publiées sur les sites web des sociétés helvétiques a reculé de 3,6% en rythme mensuel et de 2,8% par rapport au même mois de 2014, constate Michael Page.
Le personnel qualifié fera "plus que jamais" l'objet de la convoitise des recruteurs en 2016. C'est ce qui ressort d'une étude sur les profils les plus recherchés l'an prochain.
En cette période automnale, les nuages s'accumulent sur l'horlogerie. Alors que les annonces de licenciements s'accélèrent, les spécialistes de la branche ne voient pas d'amélioration imminente à l'horizon, mais ne cèdent pas pour autant à la panique.
Plus que jamais, les directeurs RH suisses ont le devoir de contribuer à la réussite de l'entreprise. Cette exigence est devenue particulièrement évidente depuis la hausse du franc suisse. Les résultats du Global Human Resources Barometer de Michael Page le confirment.
Près de la moitié des emplois en Suisse seront remplacés par des machines d'ici vingt ans. Telle est la conclusion d'une étude du cabinet de conseil Deloitte pour le compte de l'émission "Eco" de la télévision alémanique SRF.