Cinzia Zanetti est chercheuse en psychologie sociale à l'Université de Lausanne. Elle détaille ici les fondamentaux de la coopération au travail. Une mécanique enrayée depuis l'avènement de la figure néo-libérale de l'individualiste compétiteur.
La tendance était pressentie depuis plusieurs années. Les chiffres viennent désormais la confirmer: le secteur du recrutement s’est mis à l’heure 2.0. Pour la première fois, l’étude Trend Report de Prospective montre une préférence des recruteurs pour les outils électroniques plutôt que pour les supports imprimés.
Yves Bovay, DRH du groupe E, interroge Christelle Benatier, responsable des ressources humaines de Novae Restauration.
Primes de performance, retraites chapeau, parachute doré, "golden hello" ou simple bonus: peu importe leur nom, les rémunérations des grands patrons suscitent la grogne des actionnaires, ainsi que des syndicats en période de modération salariale.
Peut-on « faire carrière » sans diplôme supérieur, voire sans diplôme du tout ? Cette question était au cœur d’un débat qui s’est tenu sur la scène de la formation du dernier Salon du livre de Genève. Invité à s’exprimer aux côtés de Babette Keller, Christian Python et Blaise Matthey, le spécialiste du recrutement Frank Gerritzen revient sur les points forts de l’événement.
Le marché helvétique du travail n’échappe pas au « Röstigraben ». Alors que le nombre de postes à pourvoir s’est étoffé de 1% en terres alémaniques entre avril 2014 et avril 2015, il a au contraire chuté de 6% en Suisse romande.
Dans notre pays, les entreprises indiquent avoir toujours plus de peine trouver des spécialistes adaptés et bien formés. Parallèlement, près de 50 000 migrantes et migrants hautement qualifiés venus d'Etats tiers vivent en Suisse, mais ne travaillent pas ou occupent un emploi ne correspondant pas à leurs qualifications. Le potentiel est grand, la demande encore faible. L'EPER souhaite inverser le mouvement au moyen de mesures concrètes visant à promouvoir l'égalité des chances sur le marché du travail.