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La fermeture des frontières, les mises en quarantaine et les isolements imposés ont contraint des milliers de personnes à travailler à domicile. Au-delà du débat idéologique sur les limites et les avantages du télétravail – pour les cadres – il n’est pas question de tergiverse. Il faut faire avec parce que leur avenir dépend principalement de la réponse à une seule question: «Est-il possible de manager à distance?».
Peut-être pourrions-nous cesser d’épiloguer sans fin sur les atermoiements de nos dirigeants, aussi désemparés que leurs experts ou que nous-mêmes, face au méchant virus? Plutôt que d’inutilement gémir sur ses variances exotiques ou d’extravaguer au fil d’hypothèses conspirationnistes, sans doute pourrions-nous d’urgence revenir au réel?
Le gourou de la gestion Peter Drucker l'a conseillé il y a plus de 20 ans. Et pourtant, il n'a jamais été aussi important qu'aujourd'hui d'associer étroitement les jeunes collaborateurs à la réussite de la transformation de l’organisation. Mes collègues et moi en avons pris conscience récemment avec l'introduction des Digital Ninjas - les jeunes entraîneurs numériques -, qui nous ont aidés à améliorer considérablement la productivité au sein de PwC Suisse. Un outil particulièrement pertinent compte tenu des défis auxquels sont confrontés les dirigeants en période de télétravail généralisé.
Les webinaires ont de plus en plus de succès. Dernièrement, un psychologue s’exprimait sur les risques de dépendance des adolescents aux jeux vidéo. Eux aussi sont de plus en plus derrière leur écran, rêvant peut-être de devenir un jour e-sportifs professionnels et de faire ainsi du «télétravail» en toute bonne conscience.