Cinzia Zanetti est chercheuse en psychologie sociale à l'Université de Lausanne. Elle détaille ici les fondamentaux de la coopération au travail. Une mécanique enrayée depuis l'avènement de la figure néo-libérale de l'individualiste compétiteur.
Plus de la moitié des fraudes en entreprise sont commises par le personnel interne. Les dénonciateurs (lanceurs d’alertes) restent pourtant mal protégés en Suisse. Alors que la loi suisse est en train de changer, une société de conseil vient de développer un nouveau service de whistleblowing. Une procédure très sensible. Mode d’emploi.
Pour éviter d’engager un manager au passé encombrant, certains recruteurs recourent à des sociétés spécialisées dans le screening des candidats. Mais recourir à ce genre de services reste marginal dans le secteur du recrutement. La pratique est par contre très courante dans le milieu bancaire et financier. Ces vérifications ne sont pourtant pas sans risques.
Nicolas Giannakopoulos est un des plus grands spécialistes suisses de la criminalité organisée. Il vient de créer une petite société de True Diligence, Global Risk Profile. Son activité? Mener des enquêtes pour des patrons de PME, des managers, des investisseurs, des banquiers ou des avocats. Avec toujours le même but: minimiser le risque. Entretien.
La société Ethics (30 collaborateurs), basée à Aubonne, avec des antennes en France, en Grande-Bretagne, aux USA, au Brésil et à Dubaï, propose une certification pour prévenir les risques de fraude en organisation. Benoît Falleur, membre de la direction, commente la procédure.
Au moment de constater une fraude à l’interne, les entreprises suisses sont très souvent prises de court. Ce manque de préparation dans la gestion de la crise peut avoir des conséquences désastreuses pour l’image de la société et pour l’enquête qui suivra la constatation du délit. Voici un plan de marche pour réussir la gestion d’une situation délicate.
Avec la crise économique, les fraudes ont tendance à augmenter dans les organisations. La concurrence toujours plus forte, le sentiment d’injustice et la pression sur les coûts incitent certains collaborateurs à passer à l’acte. Qui sont les populations à risques? Comment détecter les fraudeurs? Voici les pistes d’action pour les responsables RH.
Femme d’action, Geneviève Auroi-Jaggi a mis sur pied le concept de formation continue de l’Université de Genève, aligné sur les standards en vigueur dans la Communauté européenne. Fonceuse, elle anticipe sur les besoins professionnels de demain tout en obtenant l'adhésion de ses différents partenaires. Près de 10 000 personnes se sont inscrites en 2009.
Une approche plus ludique de la formation continue est en train de refaire parler d’elle en Suisse romande. L’avantage du jeu est qu’il permet de lier créativité, sensibilité et émotion à l’apprentissage de processus parfois très ennuyeux et complexes. Les supports sont à la fois traditionnels et virtuels. Trois exemples qui devraient intéresser le départements RH.