Avec 30'700 personnes, le solde migratoire des ressortissants de l'UE/AELE en Suisse a légèrement diminué en 2019 par rapport à 2018, constate le SECO dans son 16ème rapport de l'Observatoire sur la libre-circulation des personnes. Cette évolution est accompagnée d'un taux d'activité élevé et d'une baisse du chômage. Le potentiel national de main-d'œuvre est quant à lui de mieux en mieux exploité. L'immigration contribue à la flexibilité du marché du travail et les personnes issues du regroupement familial s'y intègrent bien.

Les plateformes de travail temporaire ont gagné en importance durant la crise sanitaire, selon les sociétés du secteur. Avantage majeur: la flexibilité pour les employés et les employeurs.

Le travail des enfants a baissé de 94 millions depuis 2000, un acquis qui est aujourd’hui menacé. En effet, selon une nouvelle étude conjointe de l’Organisation internationale du Travail (OIT) et de l’UNICEF, des millions d’enfants supplémentaires risquent d’être contraints de travailler en raison de la crise du Covid-19, ce qui pourrait conduire pour la première fois en vingt ans à une hausse du travail de enfants.

La dernière analyse de l'OIT sur l'impact du COVID-19 sur le marché du travail révèle l'effet dévastateur et disproportionné qu’a eu la pandémie sur les jeunes travailleurs. La recherche analyse la mise en place de mesures appropriées afin de garantir un retour au travail dans un environnement sûr.

Le Comité gouvernemental de la HES-SO a décidé sur proposition du Rectorat de créer un dispositif d’aide d’urgence de 1,7 million de francs pour soutenir les étudiantsimpactés financièrement par la pandémie. Ce soutien financier vise à éviter la précarisation de leur situation et à leur permettre de poursuivre leurs études dans de bonnes conditions.

Selon le Swiss Staffingindex, la crise du coronavirus a entraîné un recul de 12% des heures de mission effectuées par les travailleurs temporaires en mars par rapport à l'année précédente – sans tenir compte des heures de chômage partiel. Une enquête de gfs-zürich montre que, en moyenne, presque un travailleur temporaire sur deux s'est retrouvé au chômage partiel après le confinement quand une entreprise de travail temporaire en a fait la demande.